
C’est l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre les maladies et les infections sexuellement transmissibles. Vingt-sept milliards de préservatifs sont vendus chaque année dans le monde. Si le condom en latex n’est apparu qu’au XXᵉ siècle, comment faisaient nos ancêtres pour se protéger ? C’est « la question pas si bête » à laquelle répond l’édition du soir dans son rendez-vous podcast.
L’usage du préservatif remonte à plusieurs millénaires mais n’avait bien sûr pas la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. Nos ancêtres n’ont jamais manqué d’imagination pour le nommer : gant de Vénus, redingote anglaise ou encore sac de peau de Venise. Initialement utilisé pour se protéger des maladies et infections sexuellement transmissibles, vous allez voir qu’au fil des siècles, on ne craignait pas le ridicule.
En boyaux d’animaux, papier de soie ou écailles de tortues
Les Romains de l’Antiquité utilisent une forme de condom fabriqué à partir d’intestins ou de vessies d’animaux. Ces derniers sont lavés, séchés et assouplis avant d’être utilisés. Une méthode qui sera utilisée jusqu’au XIXᵉ siècle. Les Chinois du Xᵉ siècle préfèrent eux le papier de soie huilé. Quant aux Japonais, ils protègent leur pénis avec un étui rigide en écailles de tortues ou en cuir. Son nom : le kabuta gata.
La bien nommée capote va prouver, au fil des siècles, son utilité contre la propagation des IST. Le chirurgien Gabriel Fallope en parle dès le XVIᵉ dans un texte scientifique, raconte Vincent Vidal dans son ouvrage La Petite histoire du préservatif. Il est le premier à conseiller aux hommes de « sortir couvert » pour se protéger de la carie française, le surnom de la syphilis. L’anatomiste italien préconise un fourreau de lin. Ce dernier sera adopté par les voyageurs, soldats ou des libertins dont le célèbre Casanova qui en fit – on imagine – le plus grand usage. À Versailles, Louis XIV opte, lui, pour un modèle fourré de soie avec un petit ruban. So chic.
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En caoutchouc d’avant d’être en latex
Il faut attendre la fin du XIXIᵉ siècle pour entrevoir les prémices du préservatif tel que nous le connaissons aujourd’hui. Il est d’abord fabriqué à base de caoutchouc vulcanisé. Une technique inventée par le géant du pneu Goodyear. Les journaux de l’époque vantent les mérites « d’appareils perfectionnés pour l’usage intime des deux sexes ». On promet un condom ultrarésistant, lavable, réutilisable et, cerise sur le gâteau, garanti cinq ans.
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Propagande anticonceptionnelle
Le préservatif en latex s’impose en France le siècle suivant mais se heurte à la politique nataliste née au lendemain de la Première Guerre mondiale. La capote est interdite car elle est anticonceptionnelle. Le sexe doit se faire sans latex. La publicité pour les préservatifs ne sera autorisée qu’à partir des années 1980, en pleine vague du sida.
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Selon l’OMS, l’augmentation du recours au préservatif depuis 1990 a permis d’éviter environ 117 millions de nouvelles infections au VIH. Aujourd’hui encore, bien utilisés, les préservatifs masculins et féminins restent l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non planifiées.
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