Plusieurs dizaines de CRS, issus de trois compagnies différentes déployées en Nouvelle-Calédonie depuis les émeutes de mai, ont été rapatriés ces dernières semaines en toute discrétion, selon les informations du Canard enchaîné dans son édition de ce mercredi 11 septembre.
Une boîte de nuit « hot »
La raison ? Ils auraient tous contracté la gonorrhée, appelée aussi »chaude-pisse », lors de rapports non protégés. D’après le journal satirique, le ministère de l’Intérieur leur avait réservé des chambres dans un hôtel chic de Nouméa, situé « à 500 mètres d’une boîte de nuit parmi les plus hot du territoire ».
La gonorrhée est une infection sexuellement transmissible (IST) due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Comme la plupart des IST, cette maladie est en recrudescence en France depuis 1998 et touche majoritairement les jeunes adultes de moins de 30 ans, et tout particulièrement ceux de sexe masculin. Parmi les symptômes courants chez l’homme figurent une douleur ou une sensation de brûlure en urinant, un écoulement du pénis et parfois des douleurs testiculaires.
De leur côté, si les femmes ne ressentent souvent aucun symptôme, une infection non traitée peut entraîner l’infertilité et des problèmes pendant la grossesse.
La direction des CRS nie en bloc
Face à l’afflux de visiteuses nocturnes venant à la rencontre des CRS, la direction du palace aurait alors décider de prévenir le ministère. Toujours selon l’hebdomadaire, les nouvelles recrues sur le Caillou sont dorénavant averties des risques sanitaires de la mission. Cette affaire a été démentie « en bloc » par la direction centrale des CRS auprès de nos confrères.
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