l’essentiel À partir du 1er septembre, quatre infections sexuellement transmissibles (IST) pourront être dépistées sans ordonnance, en plus du HIV (Sida). Remboursée pour les moins de 26 ans, la mesure vise à augmenter le nombre de dépistages. Un test d’une « importance majeure » explique Lionel Froment, président du Synlab Gascogne à Auch.

« Si les jeunes ont un doute, il ne faut pas hésiter, il faut se faire dépister. » À compter du 1er septembre, les moins de 26 ans pourront se faire dépister gratuitement et sans ordonnance dans les laboratoires d’analyses médicales, pour quatre infections sexuellement transmissibles (IST). Le dépistage concerne l’hépatite B, la syphilis, l’infection à la chlamydia et la gonorrhée, en plus du HIV qui était déjà remboursé à 100 % par l’Assurance maladie sans ordonnance pour ce public.

Pour Lionel Froment, président de Synlab Gascogne à Auch, le but est de « toucher un maximum de jeunes en activité sexuelle, qu’ils puissent être dépistés sans être contraints de passer par un médecin généraliste, surtout quand ils ont un doute », détaille-t-il. Dans ce laboratoire d’analyses auscitain, le biologiste a « adapté » le décret reçu. « Il fait plusieurs pages, alors on a voulu faire quelque chose de plus simple pour le patient, explique-t-il. La plupart des laboratoires ont dû faire la même chose. Nous, il nous a paru plus simple, lorsque le patient est devant nous, de lui donner un questionnaire concis auquel il pourra répondre facilement et avec précision, sans se perdre. »

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Une précision qui est de mise, puisque les réponses du patient détermineront la nature des analyses faites. Si le biologiste peut déterminer la nécessité ou non de dépister certaines IST en fonction de ces réponses, le patient, s’il a un doute, est libre de demander quand même un dépistage de ces IST, même si cela ne semble pas nécessaire au laboratoire.

Douleurs, saignements, écoulements

Au Synlab Gascogne d’Auch, les questions sont réparties en six thématiques. Le questionnaire commence par des questions « basiques » pour cerner les problématiques. Avez-vous des douleurs lorsque vous urinez, des lésions/plaies/boutons sur vos parties génitales ou anales, des douleurs au niveau du bas-ventre, des saignements inhabituels, des sécrétions vaginales inhabituelles et/ou malodorantes, d’écoulements visibles du pénis, une douleur soudaine dans les testicules ?

« Il s’agit du questionnaire de base, si la réponse est non, à toutes ces questions, on passe directement à la troisième partie, référente aux partenaires sexuels », décrit Lionel Froment. En revanche, si les réponses sont positives, un dépistage de plusieurs IST est nécessaire. Là est également demandé si le patient est, oui ou non, vacciné contre l’hépatite B.

« Il faut vraiment que les jeunes soient précis dans leur réponse », précise le biologiste.

L’importance de se faire dépister à temps

Annoncée en septembre 2022 et inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023, la mesure entre en vigueur pour la rentrée. Pourtant, difficile de prévoir l’engouement de ce jeune public. « Je ne sais pas si cette mesure va inciter les jeunes, il faudrait, mais je ne peux pas me projeter », assure le biologiste.

Pour lui, le dépistage est pourtant d’une importance majeure. « Le problème, c’est qu’il y a des infections qui n’ont pas forcément de signes physiques, ou alors de très légers, assure Lionel Froment. Les jeunes se disent que ça va passer, seulement, parfois, ça peut passer en forme chronique, et d’autres fois, le signe clinique est moins évident après un certain temps, donc on peut passer à côté. »

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Pourtant, l’Auscitain reste pessimiste quant à la présence de ce public au laboratoire, malgré la mesure. « Déjà, il y a un an ou deux, il y avait le HIV qui était remboursé et permettait à n’importe qui de faire un test sans ordonnance. On pensait avoir du monde, mais franchement il n’y a pas eu d’augmentation », conclut-il.

Les dépistages sont ouverts dans tous les laboratoires d’analyses, et y sont remboursés pour ces 5 IST à 100 % pour les moins de 26 ans.

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